Présentation
Mon Projet :
Je me présente : Jean-Baptiste CHARLES, 36 ans, apiculteur récoltant.
Après des études d'Archéologie puis 7 ans à pratiquer la chaudronnerie d'Art (luminaires à l'ancienne) au sein de l'Atelier Soleil, j'ai passé un BPREA Apiculture à Venours (86) pour enfin lancer mon activité en créant L'Abeille Poitevine en octobre 2014.
Je conduis environ 200 ruches en production les miellées régionales (fleurs de printemps, acacia, châtaignier, tournesol, fleurs d'été) en me limitant à de petites transhumances. La production dont une partie est transformée en caramiel, pain d'épices ou nougat, est écoulée en vente directe et en circuits courts. J'ai également une production secondaire de Propolis.
Dès que mes locaux me le permettront, je compte ajouter une petite production d'hydromel à mon exploitation.
Les ruchers s'étalent entre Ceaux-en-Couhé dans le sud Vienne où j'habite et La Ferme de Magnantru près de Périgné dans le sud Deux-Sèvres où sont installés mes parents. Ils produisent du canard gras, de l'agneau et du veau parthenay sur 40 Ha en Bio. Nous commercialisons nos produits en commun sur le marché de Saint-Maixent l'Ecole et à la boutique à la ferme.
Je fais également parti d'un groupe de jeunes installés regroupés autour d'une agriculture respectueuse de la Nature et de l'humain. Nous travaillons à des moyens de commercialisation en commun et fonctionnons sur le principe de l'entraide.
Un contexte général inquiétant :
La situation de l'apiculture reste très préocuppante en France comme à l'étranger. Des pertes massives et l'affaiblissement général des colonies (baisse de fertilité des reines et des mâles, sensibilité aux maladies...) sont constatés un peu partout année après année.
De fait nous sommes contraints de consacrer beaucoup plus de temps au suivi des ruches qu'auparavant pour maintenir des colonies d'abeilles en bonne santé. C'est le prix à payer pour assurer un service de pollinisation efficace afin de maintenir la qualité et la diversité de notre alimentation et de notre environnement en attendant que des décisions courageuses soient prises pour interdire les pesticides meurtriers (néonicotinoïdes en tête) et surtout faire évoluer un modèle agricole mortifère vers un modèle plus résilient.